Un peu d’histoire

 

1951 – 1980 : la création des PL

 

Tout commence avec Michel Menu, un chef scout à l’origine de la progression « raider ». Il décide de fixer comme dernière épreuve aux candidats de fonder une patrouille !

C’est en 1978 que ces nouvelles patrouilles indépendantes vont officiellement être réunies dans un réseau national : l’Araignée. Derrière ce nom se cache la volonté de donner un élan missionnaire à notre mouvement. 

Bien sûr les filles ne sont pas loin et vont, elles aussi, demander la création de leur propre réseau. C’est la naissance de l’Alauda.

 

 

1980 – 2008 : l’Alauda

 

Écusson du réseau en 1981

En 1980, un camp nouveau est annoncé : « L’Alauda s’est élevée dans le ciel de France et chante pour rassembler toutes les patrouilles libres guides qui voudront bien se rallier à son cri ».

Épreuve des olympiades camp 1980

Pendant 25 ans, le réseau de l’Alauda se développe et atteindra jusqu’à 72 patrouilles (environ 400 guides) !

Finalement devenu trop grand, il devient difficile pour une seule cheftaine de s’en occuper. En 2005 des systèmes de sous-réseaux sont alors mis en place. Même s’ils sont séparés, ils restent complètement unis dans leur fonctionnement.

 

En 2007, un de ces sous-réseaux (Stella Maris qui regroupe l’Alsace, la Picardie et la Normandie) va prendre son indépendance. Toutes les autres patrouilles sont jumelées à des compagnies et l’Alauda n’accueille plus que de nouvelles patrouilles, fraîchement crées.

 

Alauda veut dire Alouette en latin. Ce symbole est choisi parce que cet oiseau vol très haut dans le ciel donc les gaulois pensaient que le ciel ne pouvait pas leur tomber sur la tête grâce à lui.

 

 

2008 – 2015 : le réseau des Constellations

 

Pour permettre plus de proximité avec les cheftaines et alléger les camps, l’Alauda disparait au profit de réseaux régionaux. Ils sont coordonnés par une cheftaine nationale mais vivent indépendamment.

Implantation des différents réseaux PL

Au fil des ans les réseaux vont s’organiser autour de régions. Chacun prendra son identité avec pour nom une constellation et une insigne différente. On distingue alors chaque réseau comme étant un groupe à part entière mais issu d’un même ensemble.

 

C’est Etoile au Grand Large qui prendra forme en premier, rejoint l’année suivante part Pégase et l’Etoile du Berger.

Ce seront ensuite Orion, puis Sirius et pour finir Cassiopée qui apparaîtront. 

 

 

2015 – ? : le réseau Etoile de l’Espérance

 

Il faut attendre 2015 pour que les PL, dont le nombre a diminué, soient réunifiées au sein d’un même réseau national : l’Etoile de l’Espérance. Seul le réseau Orion, continue de vivre en autonomie.

Issu du regroupement des réseaux des constellations (Pégase, Etoile du Berger, Cassiopée, Sirius…), le réseau Etoile de l’Espérance reprend l’image du ciel nocturne.

Comme les étoiles proches dans le ciel, les patrouilles libres forment un ensemble : le réseau qui va constituer le cadre de leurs aventures tout au long de l’année.

L’espérance rappelle le but des patrouilles libres : profiter de cette rampe de lancement que le réseau leur offre pour ouvrir une unité autonome dès que possible puisqu’elles sont des compagnies en devenir.

Insigne Etoile de l'Espérance